AVANT DE REGALER VOS SENS, LAISSEZ-NOUS VOUS CONTER UN PEU D’HISTOIRE

Tout a commencé avec un steak haché qui ne demandait qu’à briller. Il grillait tranquillement sur les quais d’Hambourg, en Allemagne - et hop, sans le savoir, il venait de donner son nom au futur roi des fast-foods : le hamburger.

Mais avant d’atterrir entre deux tranches de pain, ce morceau de viande a voyagé. Ce seraient les Mongols, menés par Genghis Khan (probablement entre deux batailles et une pause déjeuner), qui auraient eu l’idée de consommer de la viande hachée, pratique qu’ils auraient ensuite « exportée » vers l’Europe sans même déposer de brevet.

Au XIXe siècle, les Allemands partent en masse pour les États-Unis. À bord des bateaux de la ligne Hambourg-Amérique, on leur sert leur plat fétiche : de la viande hachée. À l’arrivée à New York, les restaurateurs flairent le bon filon : “Vous avez quitté l’Allemagne ? Pas grave, on a gardé la recette !”

Mais il manquait encore une chose essentielle : le pain. C’est là que plusieurs Américains entrent en scène et crient tous en chœur : “C’est moi qui ai eu l’idée !” Officiellement, c’est Louis Lassen qui, en 1900, aurait glissé un steak entre deux tranches de pain pour dépanner un client pressé. Et paf ! Le hamburger moderne est né. Merci Louis, tu es l’Elvis Presley du sandwich.

Le succès est fulgurant. En 1940, les frères McDonald installent un stand de burgers. Le concept ? Rapide, pas cher, et assez bon pour qu’on en reprenne un. Résultat : une chaîne planétaire, des milliards de burgers vendus, et une icône de la pop culture née d’un simple bout de viande.

De Genghis Khan à Ronald McDonald, le burger a traversé les siècles, les océans et les ventres. Il est passé de guerrier mongol à star des drive-in. Et aujourd’hui encore, il continue de régner, entouré de ses fidèles frites et de son inséparable soda.